AVRIL 2018: La femme qui voit loin.

La femme qui voit loin nous enseigne à voir la vérité dans toutes ses couleurs :… « Tout le monde peut accéder à la capacité de voir la vérité dans toutes les dimensions, s’ils cherchent la lumière de Flamme d’Amour et sont désireux d’accueillir les visions qui leur viennent lorsque leur cœur est ouvert. »
Elle nous encourage à dépasser les portes de l’illusion, pour nous ouvrir à une réalité plus vaste : « S’ils ont la volonté d’abandonner leurs illusions, ils passeront à travers la Porte d’Or pour accéder à leur prochain niveau de compréhension. S’ils ont peur de leur propre potentiel, ils retourneront à la place en eux, où ils se sentent réconfortés, jusqu’à ce qu’ils soient prêts à grandir ».

Elle nous enseigne aussi sur les multi- fractionnements mortifères qu’entraine le choc du viol allant jusqu’à la perdition de l’Esprit, et comment se guérir par l’intermédiaire du soutien des femmes initiatrices, pour retrouver notre unité à travers les rêves chamaniques .

Ce mois-ci, les femmes du groupe étaient invitées à explorer la dimension du rêve en lien avec leurs intentions de guérison… Le décryptage est à chaque fois bluffant ! L’intention de cette exploration était de contacter que toutes les réponses à nos questions sont en nous, encore faut-il le savoir, les poser et en décoder la réponse ! L’utilisation du rêve comme ressource personnelle donne un potentiel de vie incroyable !
Lors de notre atelier nous sommes allées plus loin dans notre investigation, à la recherche de « voir plus loin » et nous avons donc expérimenté le rêve chamanique. J’ai été impressionnée en tant qu’accompagnatrice, de voir que pour chacune de mes sœurs de chemin pourtant non initiées à cette pratique, le rêve a été riche et puissant ! Gratitude pour chacune qui ose toujours plus se relâcher et aller plus loin à la rencontre de son inconnu pour sa propre guérison ! Les partages ont été riches d’enseignements pour chacune d’entre nous. Plus loin même, au cœur de notre souffrance, nous apprenons à nous relâcher et à rire ensemble.

Le mandala collectif, nous a amené à explorer nos propres fractionnements intérieurs, puis l’expérimentation de se laisser guérir par sa sœur, et d’aller soi-même guérir l’autre… Enfin, se relier à chacune d’elle, puis au grand Tout, pour qu’au travers même de mes fractionnement, je me sente unifiée ! Connexion au corps, émotion guérison…

Pour finir, reliées aux femmes de notre lignage, nous avons impulsé cette énergie de guérison au sein même de nos entrailles et à travers nous, à notre entourage.
La danse de la célébration nous a emmenés encore plus loin : au travers même de notre corps, laisser notre cœur connecter l’infiniment plus grand en gratitude !

Les mots de la fin des femmes du groupe ont été : Merci, ensemble, entre aide, solidarité, bienveillance, amour, partage, s’unir, se réconforter, s’aimer, savoir se demander pardon… émotion…
Ne pas avoir peur de ses brisures, de pas craindre les failles : oser les mettre devant soi pour pouvoir les accueillir, et trouver en soi et avec les autres l’Unité. Nous avons toutes les mêmes brisures. On croit avoir affaire qu’à notre puzzle, mais en réalité, nous sommes dans le puzzle du Grand Tout.
En conclusion nous pouvons dire avoir trouvé la joie dans le partage et le soutien par le lien, en réalisant que nous sommes toutes dans le même panier… au cœur même de nos mêmes souffrances…

Que la guérison trouve son passage au sein même de nos brisures… Telle a été ma prière …
Beaucoup d’émotion pour moi d’être utilisée comme un point infiniment petit dans l’Univers pour la guérison de mes sœurs au service de la propre mienne… Humilité, gratitude et surtout fascination et admiration par le trajet intérieur de chacune !

Puisses tu toi aussi qui est brisée, trouver par l’intermédiaire de ce mandala, tout le soutien qu’il t’est nécessaire… Tu as été dans nos prières.
Claire-Lise