La Femme Qui Aime Toute Chose: conte initiatique amérindien.

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La Femme Qui Aime Toute Chose.

 

Mère, montre-moi comment aimer

Au-delà de mes peurs humaines,

Enseigne-moi toutes les joies de la vie

Derrière le voile des larmes.

 

Fais que je trouve le plaisir

Des bras aimants d’un amoureux,

Que je connaisse la sagesse

Du respect donné sans exigence.

 

Ô, Gardienne du Pardon,

Enseigne-moi comment voir

Au-delà des jugements mesquins,

En étant solidaires de la dignité humaine.

 

J’apprendrai ta Médecine

De Mère, d’amoureuse, d’amie,

En apprenant aux autres comment aimer

Et réparer les cœurs brisés.

 

 

Ce mois-ci, l’enseignement des femmes amérindiennes à travers le conte du mois de Juillet, « Celle qui aime toute chose », a été dense, long et complexe…. Ce conte nous montre le chemin pour « aimer toute chose », c’est-à-dire atteindre l’amour inconditionnel !

Guérison dans la souffrance de séparation : Mère, montre-moi comment aimer, au-delà de mes peurs humaines, enseigne-moi toutes les joies de la vie, derrière le voile des larmes …etc…

Ce conte en lui-même contient tellement d’enseignements qu’on pourrait en écrire plusieurs livres !

J’en ai retenu essentiellement deux axes : le premier est la sagesse de la relation sacrée, entre un homme et une femme, ou toute amitié, ainsi que la rencontre sacrée sexuelle entre le féminin et le masculin.

Tout un programme initiatique !

Le deuxième axe est le trajet de la souffrance de séparation vers la guérison de l’Unité. Pour retrouver l’Unité, il semble nécessaire de prendre conscience de son auto -destruction, puis à travers le chaos émotionnel, de vivre la mort de son égo, pour aller vers le Pardon et la réconciliation à l’intérieur de soi-même.

 Il existe pour chacun peut être l’expérimentation de ce trajet de souffrance :

 

1. Le chemin de joie dans la rencontre avec l’autre: que c’est bon de se rencontrer dans cette bulle fusionnelle ! L’autre devient un maitre initiateur vers l’amour. Gratitude, joie, amour, bonheur, ouverture, don…

– La vie est belle : La gardienne du plaisir nous montre que respirer, manger, marcher, jouer, travailler, observer le lever du soleil, faire l’amour et donner sont autant d’actes de plaisir donnés par la Terre Mère aux Êtres Humains. Elle nous demande de faire toutes choses dans notre vie avec un cœur heureux.

C’est la médecine du Colibri :  Il a un bec pour gouter tous les nectars qui peuvent fleurir dans la clairière : notre monde doit être savouré avec la même joie : la même attitude d’amour et de joie.  Il nous aide à laisser les joies de la vie chasser la négativité et la peur.

– La rencontre du masculin dans la sexualité est un chemin initiatique sacré d’amour et d’humanité :  Elle est la Gardienne de la Sagesse Sexuelle : chaque action de la vie physique est aussi sacrée que notre croissance spirituelle : ce sont 1 seule et même chose.

Quand nous nous comportons comme si toutes les actions sont sacrées, il n’y a pas de jugement à aimer notre cops et honorer le plaisir d’être humain.

Elle nous initie à la sexualité sacrée et aux plaisirs de l’amour .

 

3 médecines sont nécessaires à toute relation, pour tisser des liens durables :

 

Le respect – la confiance – l’intimité

 

Etablir une base solide de respect mutuel pour engendre la confiance

Lorsque la confiance et le respect sont présents, dans n’importe quelle relation que ce soit, l’intimité et le partage des désirs du cœur peuvent fleurir étant enracinés dans un terrain fertile

 

 

2. Puis la souffrance de la séparation se présente : Séparation, deuil, désespérance, regrets, remords, envie de mourir peut-être même jusqu’à la tentative de suicide : la plongée dans l’enfer et le chaos émotionnel : le cœur est brisé. On se révolte, on blâme les autres… et on se déteste !

Probablement que l’humain quelque part en lui n’accepte pas la souffrance et ne veut rien d’autre que l’ultime bonheur ? …

Et pourtant à travers cette douleur, c’est l’amour qui cherche à être réhabilité, mais une autre forme d’amour… Ah oui, pas bien envie au départ : l’amour de Soi et même l’amour du Soi ! Le chemin de l’autonomie, fini la dépendance à l’autre ! Beurk ! C’est l’autre que je veux, il me manque ! Et je me souviens comment « avant c’était bien »…

 

3. Alors je rentre dans la phase de l’autodestruction: nous sommes tous soumis à nos schémas d’auto esclavage auxquels nous sommes attachés.

C’est une phase de colère, où, souvent elle est adressée à soi-même : alors on s’auto détruit.

 

C’est une phase ou aussi nous pouvons avoir de la compulsion au plaisir : « Apres la mort de Chien de Plûmes, elle avait abondé dans l’auto- apitoiement en prenant pour amants des hommes qu’elle n’aimait pas. Elle les avait utilisés pour le plaisir qu’ils pouvaient lui donner. Elle avait brisé quelques cœurs au passage. »

 Nous allons vivre aussi la projection :

« Elle était tombée dans la projection de sa propre souffrance sur les autres, refusant de voir combien ses actes détruisaient exactement toutes les leçons de respect, de confiance et d’intimité qui avaient été la médecine de son compagnon. »

Notre attitude va déséquilibrer l’écosystème dans son ensemble, car nous ne répondons plus à notre mission de vie, ce à quoi la nature attend de nous :

Alors, on sombre au plus profond de la souffrance de notre inconscient agité .

Nous avons besoin de GRANDIR : c’est le moment ou jamais de nous rencontrer en nous même, dans nos profondeurs ténébreuses, et d’en récupérer tous nos talents…

 

 

4. A ce moment-là, le pardon nous invite avec douceur.

Dans un premier temps il est difficile de faire le pas. Alimenter notre cœur brisé est une façon de masquer, panser, notre douleur profonde : « on adopte ces émotions qui font mal quand le cœur est brisé : c’est pour masquer sa douleur. »

La « mère qui aime toute chose » nous explique que le pardon est une tache incroyablement difficile qui nécessite du temps pour nettoyer le côté ombre de sa nature… Mais dans ce trajet, nous allons pouvoir ressentir chaque émotion, sans nous y noyer à nouveau…

Le pardon revient à soigner son cœur. Seul nous-même pouvons le faire : c’est un choix : on se met en route ou pas. « Tu dois vouloir traverser le pont » « Elle réalisa qu’il lui fallait bien partir de quelque part pour restaurer l’amour qui avait été jadis la lumière qui l’avait guidée. »

Elle compare le pardon à un pont comme un arc en ciel parce qu’il reflète toutes les magnifiques couleurs de la vie : traverser le pont du Pardon revient à traverser le vide qu’on a crée entre notre côté d’ombre et notre cœur aimant. Le pont s’étend par-dessus l’abime de la peur humaine, de l’amertume, de la honte, de la jalousie…. Il nécessite de vouloir laisser tomber tous les jugements négatifs, cesser de se critiquer soi-même, les autres, les lieux, les événements et de vouloir laisser tomber les idées que j’ai pu me faire de l’expérience.  (lâcher prise sur notre égo)

Enfin, expérimenter le pardon de soi, pour tout ce qui a pu se passer ou pour tout ce qui aurait dû se passer.

 

5. Alors nous allons rentrer dans la phase de guérison : la guérison est pour finir trouver les voies pour s’aimer soi.

 

« La guérison et la croissance peuvent prendre bien des cycles de la Roue de Médecine, la mère reste désireuse de nous aimer inconditionnellement à travers tous ces Rites de Passage, jusqu’à ce que nous nous aimions assez pour en finir avec ces schémas d’auto-esclavage auxquels nous nous sommes attachés »

La mère qui aime toute chose nous en donne quelques clefs :

 

• Rendre grâce pour chaque avancé sur le chemin de la guérison, nourrit la guérison elle-même. Cela nécessite de nous retourner, de regarder notre chemin et d’en évaluer toute l’avancée. Si nous ne le faisons pas, nous ne nous en rendront pas compte, et cela alimentera notre « je n’avance pas », amertume, dévalorisation, etc…
• Développer le don précieux de l’amour est de choisir de pouvoir aimer la vérité en chaque personne, et de renoncer à ce besoin de critiquer soi et les autres et de comprendre que parfois la souffrance est nécessaire pour retrouver le chemin de l’amour.

• Nettoyer son ombre et trouver en soi une façon de résoudre ses blessures du passé.

Cela demande la précaution de faire face à son ombre avec amour… Tout doucement.

• Développer en soi la notion de responsabilité: sortir de son état de victime et choisir ce que l’on nourrir dans sa propre vie : reprendre son pouvoir personnel, reconnaitre sa propre valeur et nourrir son côté positif.

 La mère nous enseigne que toutes les actions de la vie sont égales parce que la réaction est toujours égale à ce qui a été fait à l’origine.

• • Si nous sommes bon avec notre corps, nous serons en bonne santé
  • Si nous prenons soin de nous et nous respectons : nous obtiendrons des autres le même respect et la même attention.
  • Si nous mentons à nous même : les autres nous mentirons aussi.
  • Si nous avons des pensées positives, de bonnes choses apparaitrons pour soutenir notre attitude.
  • Si nous nous consacrons à l’amour de la vérité en toute chose, nous trouverons des voies pour connaitre et aimer le Soi.

L’enseignement de la Mère applique le concept de libre arbitre sous sa forme la plus pure. Elle sait de toute évidence, que nous évoluerons quoi qu’il arrive.

• Arreter d’être si dur envers soi-même. Développer douceur et tendresse pour soi c’est gagner en compassion. Accueillir ses larmes et ses angoisses, sans vouloir autre chose, car l’amertume des larmes est le début de la transformation et les gouttes d’angoisse sont les eaux du pardon qui commencent à couler…
• Accepter nos 2 cotés duales et les aimer pareillement et développer notre compassion : comprendre qu’en réalité elles ne sont pas séparées mais les 2 faces d’une seule et même nature.
• Développer les talents qui sont entre nos mains car soyons persuadés que la guérison est à l’intérieur de nous-même et là seulement.
• Retrouver son équilibre intérieur c’est accepter ce qui s’est passé et décider comme un enfant de vivre la joie du présent.

 Déployer l’art de l’équilibre entre la force et la douceur … Tout un art !

• Comprendre les mystères de l’UNITE : cette Unité est répercutée par Le colibri Oiseau de l’amour et de la joie qui sait qu’il n’y a aucune séparation dans l’esprit humains, en dehors des illusions que nous nous imposons à nous même.

En conclusion, on pourrait dire qu’Aimer toute chose c’est aimer autant la joie que la souffrance, notre lumière et notre ombre, et garder foi que le chemin d’Amour fait sa trace là… vers la pacification et l’Unité.

 

Ce mois-ci, notre groupe est passé par quelques zone de turbulences !  Il y a des quoi… Atteindre nos intentions de changement nécessite de passer par cette zone de chaos, pour lâcher nos schémas d’auto-esclavage. L’atelier a été chargé en enseignements, et pour lâcher nos résistances, un travail quotidien a été engagé pour ces 21 jours , en appuis sur les enseignements  des 6 premiers mois, … Affaire à suivre… Courage les filles… mais la balle est entre vos mains… 

 

Le pas de Juillet demande du courage et de la persévérance : il mobilise notre adulte, cette part de nous qui se responsabilise et s’engage à notre propre libération, mais aussi le Masculin et notre propre masculin intérieur…

Merci à ce conte qui nous soutien, et nous guide et à l’énergie du Groupe qui fédère et contient… Le pas a faire demande du courage, mais à la clef une belle récompense : la libération pour renaître… Rendez-vous donc en Août !

 

Ce Mandala, propose le trajet de la dualité, de l’autodestruction, et du Pardon vers l’Unité… Beau travail mes chères sœurs, c’était pour moi touchant de vous voir à l’œuvre dans votre vérité émotionnelle. Merci.

Mon coeur vibre de vous voir belle à la recherche de votre vérité intérieure… Ce mois ci, je peux dire que je suis un peu plus tombée en Amour avec vous! 

Claire-Lise

Claire-Lise

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Groupe 2019: COMPLET 

Je me réjouie de commencer peut être cette aventure avec toi, l’année prochaine:

Prochain départ Décembre 2019.

Les pré inscriptions sont déjà ouvertes. Une liste d’attente sera constituée.

Pour tout renseignement ou te pré-inscrire appeler Claire-Lise.

Les places sont limitées à 6 personnes.